naissance de Déficom

La société DEFICOM GROUP a été introduite en Bourse en 1989, sous la dénomination DEFINANCE. Elle a pris la dénomination DEFICOM GROUP en 1999 après la fusion avec la société DEFICOM qui était déjà active depuis 1988 dans les métiers de la communication et des médias.

DEFICOM avait été créée par Daniel Weekers et Philippe Lhomme, dans l’orbite du « groupe DEFI », un ensemble de sociétés initiées par Daniel Weekers au début des années ’80.

Le tour de table initial de DEFICOM comprenait divers actionnaires institutionnels ou familiaux belges. Au fil du temps, il s’est élargi à des actionnaires internationaux de premier ordre comme le groupe français « CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION ».

Dès sa création, DEFICOM a pris des participations innovantes et hors normes.

Des exemples d’investissements réalisés sont décrits à la rubrique “Aventures du passé”. 

DEFINANCE, également créée dans le giron du « groupe DEFI », était un holding plus traditionnel qui avait vocation à investir dans tous les secteurs. La société était initialement gérée par Stefan Descheemaeker.

Après le départ de celui-ci, en 1996, Daniel Weekers et Philippe Lhomme ont repris la gestion de la société et proposé qu’elle se concentre désormais exclusivement sur le secteur de la communication en absorbant DEFICOM en 1999.

Départ de Philippe Lhomme en 2003

DEFICOM avait connu divers cycles d’investissements et de désinvestissements. Le groupe n’avait jamais été figé et son périmètre s’est fréquemment renouvelé, en fonction du degré de maturité des sociétés dans lesquelles il était actionnaire et de la capacité à continuer à y créer de la valeur.

DEFICOM s’est désengagée de diverses entreprises au fur et à mesure que la création de valeur y devenait marginale dans une perspective de « stand alone » et qu’il apparaissait préférable d’adosser l’entreprise à un nouvel actionnaire. Le groupe a, alors, tiré le meilleur profit des opportunités de cession qui se présentaient.

Au début des années 2000, après les cessions successives de ses participations dans CANAL+ Belgique d’abord, ensuite dans CANAL + POLSKA, qui avait permis de dégager des plus-values très significatives, le groupe a mis en œuvre un important programme de redistribution de fonds à ses actionnaires. Après ces opérations, il est apparu qu’il n’y avait plus de consensus parmi les administrateurs quant à la stratégie à mettre en œuvre pour l’avenir.

Dans ces circonstances, en 2003, Philippe Lhomme a choisi de quitter le groupe pour se consacrer exclusivement au développement de son propre véhicule d’investissement, la société BAYCROSS EUROPE.

En 2004, sous l’égide de Daniel Weekers, DEFICOM a monté, avec les câblo-opérateurs wallons et des investisseurs publics, le rachat de CANAL + Belgique, dont il s’était désengagé quelques années auparavant. La télévision a été rebaptisée BE TV. Elle a finalement été cédée, en 2009.

Retour de Philippe Lhomme en 2010

Après la cession de BE TV, Philippe Lhomme a racheté à travers une des sociétés de BAYCROSjeS EUROPE l’ensemble des sociétés de la constellation « DEFI » (dont BAYCROSS EUROPE était déjà un actionnaire non négligeable) et la participation majoritaire dans DEFICOM.

Il s’en est suivi une OPA sur les titres que BAYCROSS EUROPE ne détenait pas encore. Fort de leur expérience positive avec Philippe Lhomme certains actionnaires historiques de DEFICOM ont néanmoins décidé de conserver leur participation.

A partir de cette date, Philippe Lhomme a repris seul la gestion de DEFICOM, dont il assume désormais la présidence.

En 2012, dans un but de simplification du groupe, il a apporté les participations qu’il détenait à travers une des sociétés de BAYCROSS EUROPE à une augmentation de capital de DEFICOM.

Depuis lors, le groupe a sensiblement renforcé ses fonds propres et a reconstitué un ensemble de participations stables, dans ses deux pôles d’activités.

Sortie de bourse en 2014

Après avoir minutieusement pesé les avantages et désavantages, pour la société, de rester cotée en bourse, la société a considéré qu’un maintien de cette cotation était plus néfaste que bénéfique. Le volume de titres encore dans le public n’apportait aucune liquidité réelle.

Dès lors, la cotation du titre DEFICOM a pris fin le 31 mars 2014.  Même si la société est aujourd’hui largement contrôlée par BAYCROSS EUROPE (plus de 96% des titres émis), elle compte aujourd’hui encore plusieurs dizaines actionnaires.